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COUPLETS
Vous les timid’ les anxieux
Qui cherchez dans les cieux
L’espoir et le courage,
Sachez qu’en nos cœurs éteints
Nos âmes en veuvage
l’orage
est pour demain :
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REFRAINS
L’étincelle est là,
Elle jaillira,
Minuscule fla-
mm’ de cuivre,
braise éparpillée
pour mieux éveiller
ceux qui oubliaient
de vivre.
La braise à son tour
clignote, il y court
un frisson de coccinelle.
Un bruit de crécelle,
un goût de nougat
lorsque l’étincelle est là.
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Savants, penseurs, mes amis,
les secrets de la vie
bravent notre paresse.
Dormez qu’en songes de sang
les mus’ passent et laissent
promesses
et présents. |
L’étincelle est là,
Elle jaillira,
Minuscule fla-
mm’ de cuivre,
braise éparpillée
pour mieux éveiller
ceux qui oubliaient
de vivre.
Quand tombe ma pomme,
que craque l’atome,
le cœur bat dans sa nacelle.
Formule si belle
tu fais du dégât
lorsque l’étincelle est là. |
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Muses, vous Parques masquées
nous avez fait risquer
la fin des métaphores
car Léonard de Vinci
voulait pour notre mort
phosphore,
hélium aussi. |
L’étincelle, enfin,
jaillira demain
sur les tours de Saint-
Sulpice,
réglant d’un seul coup
nos couleurs nos goûts,
nos orgues amou-
-rs délices.
Mais en quelque ailleurs
quelque être en quelque heure
pour un monde à son échelle,
quand le feu du ciel
nous dévorera
(dit) : « un étincelle est là ! » |
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