CE QUE VAUT QUEVAL...
Pour Claude Rameil (1)
Queval est un méconnu
RAYMOND QUENEAU (2)
Jean Queval fut un écrivain complet : journaliste,
critique, poète, romancier, dramaturge, traducteur, oulipien :
son œuvre est abondante, et demeure, pourtant, largement ignorée.
Elle n’a pas encore fait l’objet de l’étude approfondie
qu’elle mériterait, et je voudrais, dans le cadre de ce bref
article, évoquer l’auteur, l’ami, et donner l’envie
de le lire ou le relire.
Dans les dernières années de sa vie, deux hommages publics
lui furent heureusement rendus : au Moulin d’Andé, le 20
février 1987 et au centre Georges Pompidou, le 19 mars 1988. Auparavant,
un numéro spécial de l’excellente revue Plein
Chant (n° 29-30, avril-juillet 1985) lui avait été
consacré, sous la forme d’un dossier réuni par Jean
Ziegelmeyer. Ce dossier aborde les aspects variés de l’activité
quevalienne et présente de nombreux et précieux documents.
j’en ferai largement usage. La première partie du dossier,
intitulée LE PASSAGER, commence par un texte de Queval lui-même,
intitulé A défaut d’autobiographie. En moins
de cinq pages élégantes (on pourra les comparer aux deux
pages d’Italo Calvino, écrites en 1980, et publiées
En guise d’appendice à La machine littérature),
l’essentiel est dit et je n’y ajouterai que peu de choses.
Jean Queval est né à Rouen le 29 avril
1913 (trois semaines avant Charles Trenet!). Il est donc le compatriote
ou le voisin de Flaubert, de Maupassant, de Maurice Leblanc, de Marcel
Duchamp, de Pierre MacOrlan, de Raymond Queneau, de Jacques Caumont...
et de Claude Rameil. En 1925, son père le fit venir à Paris,
rue Caulaincourt. Il y connut des logements variés (peu luxueux)
avant de s’installer à Héricy avec sa famille. Il
s’éteignit le 10 décembre 1990.
Dans Tout le monde descend (Mercure de France, 1959; réédité
aux éditions Plein Chant en 1988), sorte de poème en prose
autobiographique et méditatif, après un exergue de Maupassant
« Il faut regarder beaucoup et songer à ce que l’on
a vu », les premières pages, intitulées Venu
de Rouen, commencent ainsi :
Au pied du jardin,
je me le rappelle, coulait le Robec. C’était une rivière
tantôt bleu d’encre, tantôt vert bouteille, tantôt
moirée d’ocre ou veinée de pourpre, au gré
des teinturiers de Darmétal qui déversaient leurs cuves
en son cours supérieur. Le Robec fut le lieu des premières
joies et la plus constante compagnie d’un enfant solitaure. Cet
enfant savait organiser des régates dont il était le starter,
le participant multiple, le juge-arbitre enfin. on pouvait faire des
embarcations concurrentes dans du papier journal, ou plus simplement
entreprendre une course de feuilles de lierre.
On peut remarquer que, tout comme le Palomar
de Calvino, le livre est divisé en trois parties ayant chacune
trois sections; cependant les sections comportent non pas trois, mais
un nombre variable de paragraphes (compris entre 2 et 6) : Queval n’est
jamais systématique. D’ailleurs n’est-il pas aussi
l’inventeur du concept d’"alexandrin de longueur variable",
concept présenté lors de la 28ème réunion
de l’OuLIPo, le 14 décembre 1962, et développé
par Jacques Roubaud dans Le train traverse la nuit (numéro
26 de la Bibiliothèque Oulipienne).
Le texte de Plein-chant complète sur plusieurs points
Tout le monde descend. On apprend ainsi qu’arrivé
à Paris, rue Caulaincourt, Jean s’ennuie, bâcle ses
études, et à vingt ans quitte son père et s’en
va vivre sa vie.
Soit mais que faire à vingt
et un ans - quand on n’a rien pour soi, qu’on ne sait rien
du tout. [ ... ] Cancre j’étais, et qu’est-ce qu’un
cancre peut faire dans la vie? Je suis devenu journaliste sportif. [
... ] Je me suis accroché, peu à peu agrandissant mon
espace. Je ne dis pas que j’ai gagné la partie. Quelle
partie? Les problèmes du cancre étant récurrents,
si plus tard je suis devenu critique de cinéma [ ... ], c’est
bien encore parce que je ne savais rien dans ces jours où [ ...
] ce journalisme-là était regardé comme assez inférieur.
Le premier livre de Jean est donc un travail de journaliste
... sur le journalisme. En décembre 1944, en effet, Les œuvres
libres, publiées depuis longtemps chez Arthème Fayard,
mais interdites sous l’occupation, reparaissaient. Dans ce numéro
227, un article signé Jean Quéval un psudonyme, précise
Noël Renaud) est intitulé Cinquième colonne.
Il s’agit d’un tableau à la fois ironique et indigné
des débuts de la presse de collaboration. Ce sera le premier chapitre
d’un livre qui parait en mars 1945 chez le même Arthème
Fayard sous le titre : Première page, Cinquième colonne.
Queval désavouera ce livre, bien à tort, à mon avis
puisque l’actualité de 1997 nous amène à revenir
sur ces épisodes peu glorieux pour certains - et que les gaullistes
eux-même occultèrent. J’observe aussi avec intérêt,
au début du livre, un curieux bégaiement de l’histoire
: au moment où le dépouillement des archives du K.G.B. nous
apporte les révélations (?) que l’on sait sur les
fréquentations de l’ambassadeur soviétique Bogomolov
et de ses attachés culturels et autres, il est savoureux d’évoquer
la campagne de presse qui permit à L’Humanité,
du 5 décembre 1923 au 30 mars 1924, de dénoncer le financement
occulte de la presse française, en particulier du Matin
par les officines tsariste, une information fournie par les soviétiques
qui dépouillaient alors les archives tsaristes...
Journaliste sportif, puis critique de cinéma,
Jean Queval écrivit ensuite de nombreux livres. La bibliographie
compilée par Claude Rameil pour Plein-chant (mais incomplète,
car censurée par Jean lui-même), est particulièrement
riche : de nombreux volumes d’essais, de critique, de poèmes,
de romans.
Mais comment, demandera-t-on, l’idée
saugrenue d’écrire des livres a-t-elle éclos dans
une tête aussi peu préparée? Je n’ai pas de
réponse claire à cette question-là, mais sans doute
y a-t-il un enchaînement. Si on a eu à l’école
la réputation de bien écrire (et aussi celle d’être
doué pour l’anglais, d’où, le jour venu, ces
traductions), et si de plus on écrit pour gagner sa vie, alors
pourquoi ne pas s’essayer dans l’effort long?
Pour les essais, je mettrai en avant De l’Angleterre
(Gallimard, 1956), où Queval - qui avait épousé une
britannique diplômée d’Oxford et qui fut l’ami
de la linguiste et critique Christine Brooke-Rose - manifeste avec ironie
son intelligence de l’anglicité (ne va-t-il pas jusqu’à
fournir un exposé cohérent et complet des règles
du cricket?)
Pour la critique, il faut citer un Jacques Becker
paru chez Seghers dans la collection Cinéma d’aujourd’hui
en 1962. Mais surtout on retiendra l’essai sur Raymond Queneau,
également chez Seghers, paru en 1960 dans la collection Poètes
d’aujourd’hui, et réédité en 1975.
Il est aussi l’auteur de nombreux articles et communications à
des colloques sur R.Q., ainsi que d’un album Queneau, préparé
en collaboration avec André Blavier et publié chez Henri
Veyrier en 1984 dans une collection, Les plumes du temps, dirigée
par Jean-François Bory. Ce dernier livre abondamment illustré
(mais qui ne connut pas une large diffusion) propose une description critique
de l’écrivain et de l’homme Queneau en 27 (3x3x3) paragraphes
dont les titres, de plus en plus longs, à la Jules Verne, sont
autant de poèmes. En voici deux, à titre d’exemple
:
20. Du décor inexistant comme
apostrophe métaphysique. Que le romancier est tout de même
contraint
au compte-rendu de ce qu’il voit et entend. De sa géographie
privée. De la valeur évocatrice des billards et des courses
de chevaux. Que les marginaux désœuvrés ont aussi
leurs occupations. Dans les plis sinueux des grandes capitales. Qu’il
ne s’agirait pas de s’embuer la comprenette en voyageant
tant et plus. Que tout grand écrivain laisse un portrait de son
temps — plus ou moins.
22. Il n’y a pas que l’Histoire
(« mouvement immobile ») ni la politique (objet de méfiance).
Il y a
encore une société de fait, quoique ici assez généreusement
occultée dans le jeu des institutions (c’est le «
sur la société je n’ai rien à dire »);
mais enfin cette société est reflétée chez
les hommes et entre eux devient l’objet de débats (toujours
branlants il est bien vrai). De plus il s’y est accompli quelque
progrès (sans doute surtout grâce aux machines). Soit,
mais avec qui discuter, dans quelle société des individualistes
? Ceci encore : chez Queneau la préférence est accordée
à la ville, seul agora ou seul forum.
Pour les poésie, il faut citer En somme
(Gallimard, 1970) qui est à coup sûr le recueil le plus complet
et le plus abouti. Comme le souligne Henri Thomas dans sa contribution
à Plein-Chant,
En somme, c’est l’écheveau
de tous les fils d’une existence, plus ou moins crispés,
plus ou moins légers, selon que le métier va. L’entrelacs
total est traversé par une lumière sans prix : l’amour
malgré tout de cette damnable vie, tempéré de nécessaire
humour, et la bonne fraîcheur de l’imaginaire.
Pour les romans, le plus important est évidemment
Etc. (Gallimard, 1963) qui fut proposé pour le prix Formentor
(un prix qui, semble-t-il, ne fut jamais attribué). Anne Clancier
s’exprime ainsi à son sujet :
J’ai choisi de parler de
Etc. car c’est une œuvre très originale qui,
bien qu’on y décèle quelques influences celtico-normandes,
moyennageuses et quercicaniennes occupe une place à part dans
la littérature contemporaine. Ce roman est paru en 1963 et, jusqu’à
l’œuvre sus-citée d’Umberto Eco [Le nom
de la rose], je ne vois guère de livre comparable.
Il s’agit apparemment d’une chronique sur une région
de Norlandie (évidemment ce livre ne peut être écrit
que par un Norland-Normand). Une île, l’île de Bancboue,
sortit de la mer, disparut, réémergea pour s’engloutir
à nouveau. Des moines s’y installèrent dans une
époque moyenâgeuse, puis l’île ayant été
immergée pendant de longues années fut oubliée.
Lorsqu’elle fut à nouveau « exondée »,
les moines en revendiquèrent la propriété, ce qui
fut l’occasion d’un procès avec la châtelaine
des lieux avoisinants, Blandine de la Chamailleraie qui la considérait
comme son bien. puis l’île de Bancboue fut à nouveau
immergée, et l’histoire finit ainsi. Telle est la trame
du sujet que Jean Queval nous dit avoir trouvé dans le livre
de l’Abbé Adalbert Maurice, L’île engloutie
de Belcinac.
Le talent de Jean Queval est d’avoir sur ce thème écrit
une saga qui pourrait être l’histoire de toute l’humanité
à travers ses luttes, ses guerres, ses épreuves. C’est
avant tout une longue méditation sur le temps et sur l’histoire,
une histoire mythique.
Pour gagner (difficilement) son pain, Queval se livra
pendant de longues années à un épuisant travail de
traducteur. Dans le domaine moderne, on trouve trente-quatre livres traduits
de l’anglais (dont seize livres pour enfants), avec des auteurs
tels que Fred Hoyle, Bertrand Russell, Iris Murdoch, James Agee, les Fitzgerald,
George Orwell et Anthony Burgess. Il traduisit même du suédois,
en collaboration avec C.G. Bjurström et obtint pour l’ensemble
de ses traductions le prestigieux prix Halperin-Kamenski. Dans le domaine
classique, il a traduit Thackeray, Davy Crockett, Lewis, de Foe. Mais
son travail le plus remarquable est à coup sûr son adaptation
de Beowulf (Gallimard, 1981). Beowulf est un grand poème
narratif composé entre les Ve et Xe siècles et transmis
par la tradition orale. Admiré par Tolkien comme par Borges, on
le considère comme "l’épopée fondamentale
de la littérature anglaise". Les quarante-huit pages d’introduction
rédigées par Queval méritent à elles seules
la lecture.
Ayant tout d’abord situé Beowulf dans notre actualité
littéraire (non sans observer dès la première phrase,
avec sa discrétion coutumière, « nul n’est
tenu de lire une introduction »), Queval presente la "littérature
de l’âge héroïque, composée en vieil anglais
ou anglo-saxon" et précise les étapes de la formation
de ce qui deviendra la "langue de Shakespeare". Soulignant les
immenses lacunes de l’historiographie, il évoque la vie de
ces tribus nordiques des premières générations anglicisées,
après les celtes, mais avant les normands et le triomphe de la
christianisation. D’ailleurs Beowolf, le héros qui donne
son nom au poème, habite dans ce qui est aujourd’hui la région
de Göteborg, dans le sud de la Suède et se rend au Danemark
pour y tuer le monstre Grendel. Après ce rappel (ou, pour beaucoup,
cette initiation), Queval analyse la langue du poème et sa prosodie,
sans rien cacher des difficultés d’interprétation
qui subsistent. Après avoir évoqué Taine (mais aussi
Chomski et Wittgenstein), il nous offre une théorie de la traduction
poétique (de sa traduction) qui sur certains points - et
avec beaucoup plus de modestie - rappelle celle que Nabokov a définie
et utilisée pour sa célèbre (et controversée)
traduction de Pouchkine.
Inspiré par l’obscur Adalbert Maurice pour
Etc. Jean Queval le fut aussi, et de façon multiple, par l’illustre
William Thackeray (1811-1863). Traducteur d’un conte de Thackeray,
La rose et l’anneau, il en fit une comédie "bénie
par Noël Arnaud, en un prologue, neuf tableaux et un épilogue"
et je fus honoré d’avoir à en composer la musique.
Cette comédie, intitulée - assez curieusement - Dieu
avec nous, développe, tout comme Etc., une intéressante
onomastique imaginaire. Elle se situe en Paphlagonie et en Crime-Tartarie
et je ne résiste pas au plaisir de reproduire la liste des personnages
:
En vie
Gilles, Rose, le roi Georges Ier le Débonnaire, Angélique,
Popoff-Empereur, Bulbo, le duc de Grand-Patapon, Barbe la Douce, Otto
le Turc et le Farouche, Coucoupé, Gros-Pépin
En hibernage
bardes et chanteurs, laquais, soldats
En voyage
le roi Savio, le sire de Bœuf -Apis
Pleins pouvoirs
Balai-Manche, fée.
Dieu avec nous a eut un certain nombre de représentations,
fut interprété à la radio, adapté pour la
jeunesse sous le titre Tout est bien qui finit mieux (Bordas
1984).
Une œuvre de Jean Queval a cependant connu un grand
succès populaire, sans pourtant que son nom apparaisse clairment
aux yeux du public : il s’agit des deux séries télévisées
: Les beaux yeux d’Agatha et La malle de Hambourg,
réalisés par Bernard Hecht dans la grande tradition de la
Télévision nationale. Bien entendu, Queval tient à
préciser :
Dans les deux cas je n’ai
été que le faire valoir de mon ami. Son style lent s’impose
absolument à chaque spectateur. Il a le sens des allers et retours,
sachant que les gens ont toujours un petit quelque chose à rajouter
à leur paroles, des correctifs ou des remords. Chez lui la distribution
est d’une qualité qui laisse abasourdi. Dans La malle,
Le Person ajoutait beaucoup au texte, un texte est toujours mort avant
d’être mis en valeur par son interprète. Et puis
Hecht a su, une seconde fois, montrer quelque chose comme un monde tout
entier. La malle, c’est une épaisse soupe, une
épaisse énigme qui se résoud moins par la police
que par les commérages des gens.
Les lignes précédentes sont extraites d’un
entretien de Jean avec Pierre Ziegelmeyer. Il y fait une large place à
son activité au sein de l’OuLiPo (il en est l’un des
dix "chefs historiques").
On aura une bonne idée de sa contribution en lisant (ou plutôt,
je l’espère, en relisant) le précieux recueil de Jacque
Bens : OuLiPo 1960-1963 (Christian Bourgois, 1980), ou en se
reportant aux trois fascicules parus dans la Bibliothèque Oulipienne
(3). Le numéro 24 a pour titre , ; : ! ? !?!
() [] . (on songe aux malheureux bibliothécaires - parmi lesquels
la propre fille de Jean Queval!). Il traite évidemment de typographie.
Le numéro 32 contient des textes qui, de l’avis de l’auteur
lui-même ne sont que "dépots ou bribes d’expériences".
Le numéro 31, le plus intéressant à coup sûr,
se distingue déjà par son titre : Insecte contemplant
la préhistoire. On y trouve une méditation sur l’art
du roman, les problèmes du jeu, de la technique et de l’inspiration
et, en deuxième partie, une suggestion pour vaincre, dans l’écriture,
ce qu’il appelle - reprenant, je crois, une expression de Queneau
- la "fatalité séquentielle". Il y a visiblement
là l’ébauche de ce qu’on appelle aujourd’hui
un "hypertexte". Mais, Queval en convient bien volontiers,
L’inconvénient de déclarations
un peu générales, c’est que si on essaie de les
articuler honnêtement, elles engendrent l’incontinence.
Rien de tel chez lui : il n’insiste jamais. Il a
obenu la bourse Beowulf pour son livre L’air de Londres,
le prix de la traduction pour Les enchantements de Glastonbury,
le prix Andersen pour Mac Miffic... et finalement le prix Mac
Orlan pour l’ensemble de son œuvre. Les ventes ne furent cependant
jamais ce que l’on pouvait espérer et Jean s’explique
là-dessus dans Plein-Chant, non sans une certaine mélancolie
:
Comment les exemplaires édités
finissent tout de même par se vendre m’échappe tout
à fait. Mais parfois on m’appelle au téléphone
de la ville d’Amiens, ou bien je reçois une lettre de Toulouse
ou même du Portugal. C’est bien ainsi, et si seulement à
l’heure de ma mort j’avais le courage de me dire : du stoïcisme,
encore du stoïcisme, toujours du stoïcisme. Je ne crois pas
que je l’aurai.
Je ne peux qu’ajouter ici : moi non plus.
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- « Claude
Rameil est un homme bon et scrupuleux orné d’une épouse
à son image, et comme ils ont une fille, les voici pareils à
la Sainte Famille » dit J.Q. dans Protagonistes, qui conclut le
numéro spécial de Plein Chant.
- Lettre de Queneau
à André Blavier, citée par J.Q. dans son texte
de Plein-Chant.
- Les cinquante-deux
premiers fascicules ont été réunis en trois volumes
parus aux éditions Seghers en 1990. On trouvera les trois textes
de Queval pages 123, 235 et 255 du volume II.
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