Les Arts et les Lettres / Critique et analyses

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François Le Lionnais, encyclopédisparate

 

 

         Co-fondateur (et sans doute initiateur, dès ses premières rencontres avec Raymond Queneau) de l'OuLiPo, François Le Lionnais ne se considérait ni comme un écrivain, ni comme un scientifique professionnel, mais plutôt comme un artiste [1] . Il fut pourtant, successivement ou simultanément, Président de l'Association des Ecrivains scientifiques, adjoint de Pierre Auger à la division des Sciences de l'UNESCO, conseiller de René Huygues à la direction des Musées de France, (petit) maître de Forges, élève du maître prestidigitateur Legrand, etc. :  il constitue à lui seul une table des matières de la culture contemporaine de langue française. Il est donc naturel, pour évoquer cette figure hors du commun, d'adopter le format d'un dictionnaire encyclopédique (avec ce qu'il faut de "clinamen") et de lui laisser, autant que possible, la parole, en exploitant des fragments d'un ouvrage autobiographique demeuré inédit : Un certain disparate [2] .

 

Acquigny (Forges d')

            J'ai pris une affaire en déconfiture complète. J'y avais été appelé par un ami, un ingénieur. Nous nous étions connu au matériel téléphonique. Il avait été appelé à la direction de ces forges d'Acquigny, en lui jouant un tour pas très honnête.[.] C'était un garçon très bien, mais il ne savait pas se débrouiller avec les faillites, les créanciers, les types de mauvaise foi, etc.. Il n'était pas du tout armé pour cela. Moi non plus d'ailleurs, je ne connaissais pas la différence entre un chèque et une traite. Deux semaines après, je la connaissais. Je me suis trouvé affronté à des situations très désagréables. J'ai très bien résolu ce problème.

                Résident à Aquigny, FLL devint électeur dans la circonscription de Louviers, en 1932. Il vota alors pour celui qui fut le plus jeune député de France : Pierre Mendès-France.

 

Beauté (les prix de)

            Le domaine du jeu des échecs est certainement celui au sein duquel FLL était le plus complètement reconnu et respecté. Il fut rédacteur de l'Echiquier, revue internationale d'échecs et, à ce titre, correspondit avec Raymond Roussel lorsque celui-ci voulut publier son "mat du fou et du cavalier". Il devint ainsi l'ami de Marcel Duchamp en compagnie de qui il se rendait au tournoi de Monte-Carlo et qui devint lui-même membre de l'Oulipo, en 1962. Son ouvrage le plus largement diffusé est à coup sûr Les prix de beauté aux échecs, anthologie de parties remarquables [3] . Sa bibliothèque, dans ce domaine, était exceptionnellement riche, et il recevait, dans sa maison de Boulogne, les champions du monde que furent Alekhine, Euwe, Botvinnik, Spassky ou Karpov. Un échiquier se trouvait en permanence sur sa table de travail.

 

Cercle (quadrature du)

                Lorsque la Revue du palais de la découverte publia la conférence de FLL intitulée (performativement) : « peut-on encore faire une conférence sur la quadrature du cercle en 1974 ? », un encadré de la rédaction présentait l'auteur comme "mathématicien". Il était en réalité ingénieur chimiste et commença sa carrière en étudiant les problèmes d'isolation des câbles téléphoniques du réseau parisien. Mais sa remarquable capacité de mémorisation et d'analyse lui permettait d'être bien plus qu'un simple amateur de Mathématique. Il conclut d'ailleurs ainsi sa conférence du Palais de la découverte :

                Enfin et pour conclure, je paraphraserai un grand peintre italien de la Renaissance, Paolo Ucello, qui admirait tellement la perspective qu'il réveillait sa femme pour lui dire « Quelle belle chose que la perspective ». Permettez-moi de dire : « Quelle belle chose que la mathématique ».

 

Dramatique (François, auteur)

                Bien avant la naissance de l'OULIPO, j'ai fait le projet de quelques pièces de théâtre. Je voulais faire quelque chose d'original, quelque chose qui n'a pas été fait, sinon, ça ne m'intéresse vraiment pas.
                Voici l'une d'entre elles, pièce en cinq ou six actes, chaque acte étant comme le premier acte d'une pièce dont on ne verrait pas les autres actes.
                Premier acte, deux, trois ou quatre personnages, un bureau, le chef de service et les employés. Deuxième acte, un ménage se dispute à table. Troisième acte, encore autre chose, quatrième acte aussi, des gens complètement différents, qui ont leurs problèmes et leur psychologie. Le dernier acte est simplement un wagon de métro où tos ces personnages se retrouvent mai ne se connaissent pas. Le rideau se baissera sans qu'aucun des personnages n'ait adressé la parole à aucun autre.

 

Euwe (Max)

                En temps que responsable, au sein de la Direction générale de la Recherche, à EURATOM, du domaine - alors naissant - de l'Intelligence Artificielle, et en particulier de la simulation des jeux, je fis naturellement appel à FLL pour constituer un groupe travail qui fut baptisé SEMEC (Sémantique des échecs) et qui s'efforçait de définir des algorithmes et d'écrire des programmes informatiques pour la mise en ouvre d'heuristiques performanrtes. Ce groupe comprenait Claude Berge, futur oulipien, mais aussi Max Euwe qui avait été champion du monde entre 1935 et 1937. Nous ne disposions pas d'un "Deep Blue" pour exécuter nos programmes, mais les analyses de FLL et de Max Euwe demeurent un modèle d'analyse algorithmique.

 

Fresnes (prison de)

                Arrêté en 1944 pour son activité de résistant (au sein du célèbre "groupe du Musée de l'Homme"), FLL est enfermé à Fresnes. En échange de quelques leçons, son gardien lui procure les moyens d'écrire un "Traité des échecs" qu'il rédige sur le verso d'une carte de la Luftwaffe.

 

Guerre (Ecole Supérieure de)

                J'ai été amené à l'école supérieure de guerre par le général Cogny que j'avais connu à Dora. Ça a été ma première activité après la guerre. Je suis revenu de déportation complètement ruiné. [.] A l'école supérieure de guerre, on voulait faire en quelque sorte une université : deux années, 150 conférences par année. [.] Cogny qui se souvenait de nos conversations de Dora est venu me voir et m'a fait avoir un contrat, très bien payé, de conseiller du directeur des études générales de l'école de guerre. [.] Je lui fais un programme dans lequel je lui mets toutes sortes de choses qu'il ne connaissait pas, que personne ne connaissait.

Huyghe (René)

                Historien de l'art, Conservateur au Musée du Louvre, membre de l'Académie Française, René Huyghe était fasciné par les capacités de FLL dans le domaine de la mémorisation et de l'analyse des images. FLL avait exploité ces dons lorsqu'au camp de Dora, il organisait des visites imaginaires du Louvre. A son retour de déportation, il devint conseiller auprès de la Direction des Musées de France, membre de la commission de restauration des ouvres d'art.

 

Intelligence artificielle

                Dès 1956, FLL avait obtenu le soutien de l'UNESCO pour l'organisation, à Namur du premier international de Cybernétique. Dès l'origine, sous son impulsion, l'OuLiPo s'informa des capacités créatrices offertes par les nouvelles technologies ainsi qu'en témoigne la liste des premiers "invités d'honneur" où l'on retrouve Daniel Starinkevitch, François Genuys, etc.. Le 2 octobre 1964, il présentait à l'Université de Liège, une conférence intitulée : « Machines logiques  et électroniques et littérature ». Une visite fut organisée dans différents laboratoires : Bull, IBM, ainsi que le Centre de calcul analogique d'Orsay (aujourd'hui LIMSI) où fut présenté un système de reconnaissance de la parole. La première édition de La littérature potentielle présentait, à la demande express de FLL une machine à écrire et le phonogramme du mot "oulipo".

 

Jérôme Bosch

                Le tableau avec lequel j'ai le plus vécu et qui m'a fait la plus profonde impression est la Tentation de saint Antoine de Jérôme Bosch, qui est à Lisbonne. Je n'ai pas passé avec ce tableau autant de temps que j'ai pu passer avec certains tableaux du Louvre, de la National Gallery ou du Prado où j'allais souvent. Je ne suis allé qu'une fois à Lisbonne et j'ai passé une vingtaine d'heures avec ce tableau. Avec ce tableau, je me suis trouvé en face d'une conception de la peinture qui était disparate, à la manière dont j'aime ce mot : le disparate dominé, organisé et utilisé.

 

La Kermesse de Rubens

                Je faisais avec des amis l'expérience suivante, qui m'a servi ensuite, à Dora : nous allions devant un tableau du Louvre, que je choisissais, par exemple la Kermesse, de Rubens, mes amis regardaient le tableau, je tournais le dos, et l'un de nous demandait de décrire un coin du tableau. C'était toujours ma description qui était la plus complète.

 

Littérature (du deuxième et du troisième secteur)

                Lorsque les Editions du Marabout décidèrent de rééditer ce chef d'ouvre de la littérature populaire que sont Les habits noirs de Paul Féval, ils demandèrent à FLL d'en rédiger une présentation (qui fut publiée au début du tome VII). Lecteur omnivore, FLL possédait une impressionnante collection de ces "romans de gare" dont il appréciait l'inventivité narrative et admirait les couvertures multicolores : il avait un faible particulier pour Aimé de son concierge. Grand admirateur de Rex Stout et de son Homme aux orchidées, il appréciait particulièrement le style "classique énigme" et créa, avec l'Oulipopo (Ouvroir de littérature policière potentielle), la première extension de l'Oulipo, un nouveau foyer actif de ce qu'on appelait "paralittéraure". Mais il préférait utiliser l'expression "Littérature du Deuxième secteur" (le premier étant celui de la "littérature tout court") et proposa un "Troisième secteur" qui rassemblerait billets de banque, calendriers, tatouages, pochettes de disques, demandes d'emploi, textes ecclésiastiques,  phylactères, testaments, etc., offrant 69 exemples de textes divers (le numéro 68 évoque d'ailleurs les "textes d'ordinateurs" [4] ).

 

Mathématique

                Beauté et raison vont toujours de pair, avec FLL et l'on notera qu'il avait choisi comme exergue, pour son Dictionnaire des mathématiques [5] cette phrase de Georg Cantor : « L'essence des mathématiques est dans leur liberté ». Et, dans "Un certain disparate" : « Je n'ai jamais vécu un seul jour, même quand je souffrais beaucoup, sans avoir au moins quelques minutes pour les mathématique, quelques minutes ou quelques heures. Dans mon profil général, les mathématiques ont certainement une place à part différente de tout le reste, de tout temps. » Avec Les grands courants de la pensée mathématique [6] (médité dès la fin des années trente), FLL réussissait à rassembler savants et critiques pour une mise au point dont la pertinence est encore aujourd'hui manifeste [7] .

 

Nombres remarquables (les)

                Le dernier ouvrage de FLL : Les nombres remarquables [8] , est dédié « Aux amis de toute ma vie, délicieux et terrifiants, les nombres ». Il comporte quatre parties : Prélude, Thème et variations, Interlude et Postlude, chapitres qui s'ouvrent respectivement sur des mesures de Bach, Beethoven, Webern et une page de portées vierges. Le livre peut être lu comme une sorte d'autobiographie réduite aux acquêts et s'ouvre sur cette phrase : « On ne lance pas impunément les nombres dans l'univers des enfants. »

 

ORTF

Erudit polyvalent, FLL  fut conseiller de l'ORTF et producteur de l'émission La science en marche, sur France-Culture, émission qui, grâce au soutien d'Yves Jaigu, eut une durée de vie exceptionnellement longue et s'ouvrit sur les aspects mes plus variés de l'actualité scientifique et sur les applications techniques et culturelles de la science.

 

Pétrovitch (Michel)

Professeur à l'Université de Belgrade, Michel Pétrovitch, dont la grande culture privilégiait une vision "transversale" des disciplines, est l'auteur d'un petit livre fascinant, publié dans la prestigieuse Nouvelle Collection scientifique, chez Félix Alcan, en 1921 : Mécanismes communs aux phénomènes disparates [9] . Lorsque, étudiant, je rendis visite pour la première fois à FLL - qui revenait de déportation - l'évocation de ce livre dont nous étions tous deux férus scella notre amitié. Visiblement le mot "disparate" était cher à François, tout comme l'approche résolument "structurale" qui est celle de Pétrovitch dont les concepts d'allure des phénomènes, d'analogies phénoménologiques sont toujours associés à des événements réels et ne sombrent jamais dans le pur formalisme.

 

Queneau (Raymond)

                Le dossier Pataphysique du magasine littéraire (n° 388, juin 2000), présente une photo célèbre : Raymond Queneau remettant sa plaque de l'Ordre de la Grande Gidouille à FLL, le 22 novembre 1960. Au cours des premières réunions de l'OuLiPo, les deux fondateurs arboraient leurs coiffures officielles : gibus pour RQ, casquette d'officier de marine pour FLL.

 

Regards (collectionneur de)

                A signaler qu'il y a des livres que je n'ai pas écrits mais que j'aurais très bien pu écrire [.]
       
Il y a ceux que je n'ai pas écrits, mais que je n'aurais jamais écrits, ceux que j'ai rêvés. Ils sont encore plus beaux, bien entendu. Il y en a un, par exemple, que j'aurais aimé faire : sur les regards. Le regard a toujours été pour moi une chose très importante. Par exemple je connais très, très bien vos regards [10] , ils sont très différents les uns des autres. J'ai passé ma vie à collectionner les regards, en quelque sorte ; je suis collectionneur de regards comme de nombres remarquables.

 

Structure (la notion de)

                Dès l'origine de l'OuLiPo, FLL se plaçait dans une perspective « structurEliste (je prie le lecteur de ne pas confondre ce vocable . avec structurAliste, terme que plusieurs d'entre nous considèrent avec circonspection). » [11] A de nombreuses reprises il a insisté sur le fait que son désir était d'imaginer des structures littéraires nouvelles et de laisser aux autres le soin de composer des ouvres qui les incarneraient.

 

Temps (le)

                Nous rejetterons donc toute philosophie du temps qui contesterait des résultats établis par la science. Par contre une métaphysique qui, par exemple, nierait l'existence du temps - sans d'ailleurs refuser le "temps propre" einsteinien et les conséquences des théories de Langevin - ne nous gênerait pas plus  q'une théorie qui nierait l'existence de la matière mais accepterait toutes les lois et les données de la chimie. [12]

 

Union rationaliste

                FLL en possédait la carte de membre, élément d'une collection dont il rappela que Georges Perec appréciait la disparate : Société des Gens de Lettres, Union Centrale des arts décoratifs, Amis de la Bibliothèque nationale, Amicale des Déportés Résistants de Dora-Ellrich-Hartzungen, Société des amis du jouet, Association française pour la sauvegarde de l'orgue ancien, Cercle Gaston Leroux, Association française des artistes prestidigitateurs, Computer Arts Society, Show room Paco Rabane, Society for basic irreproducible research, Académie Internationale du Rat, Maledicta : Association internationale des injures et gros mots , etc..

 

Virtuels (Mondes)

                Contrairement à son ami Jacques Bergier, FLL résistait aux séductions du fantastique Lovecraftien. Participant assidu aux "semaines" du Centre International de Synthèse, il eut l'occasion, au cours de la  quatorzième semaine (et plus précisément le 8 juin 1948), de prononcer un éloge enthousiaste de Fontenelle et de développer le thème  de la "Pluralité des mondes habités".

 

Walkyrie

                Ma mère est venue de Russie à Paris dans son enfance. Elle a vécu à Pris comme professeur de piano et de chant. Elle était l'accompagnatrice de la célèbre cantatrice Felia Litvine [.] l'une des grandes Walkyrie, Brunehilde, Isolde de Wagner. Elle m'avait donné - je ne sais pas si la Gestapo me les a laissées - une photo de Wagner et une photo de Nicolas II dédicacée à Felia Litvine. Elle était soliste du czar. Elle était ma marraine.

 

Ou-X-Po

                Créés sur le modèle de l'OuLIPo par FLL, puis par d'autres oulipiens, les Ou-X-Po (parmi lesquels il ne faut pas oublier l'OuMathPo, actuellement occulté) manifestent parfaitement l'esprit de généralisation qui était celui de FLL. Il fut en quelque sorte l'animateur d'un "ouvroir d'ouvroirs" [13]

 

Y (Sylvain d')

                Régent du Collège de 'Pataphysique, Sylvain d'Y fut promu "Définiteur suprême de l'Ordre de la Grande Gidouille" le 1er sable 98 (vulg. 1er décembre 1970), dix ans, environ, après que FLL soit devenu lui-même "Régent de Stratégie et Tactique Scacchiales & de Chrononomie", le 1er clinamen 88 (vulg. 23 mars 1961) [14] .

 

Zen

          Voilà, pour commencer, les sujets que j'aimerais ne pas aborder : l'audiovisuel, les bébés phoques, le collectivisme, la dictature du prolétariat, l'environnement, le gauchisme, les hallucinogènes, les intellectuels, la libération sexuelle, la liberté, le maoïsme, les maths modernes, la pollution, la psychanalyse, la sélection à l'université, le socialisme, le stalinisme, la télévision, le yoga, le zen, toutes choses que j'écarte, non pas parce que ça m'ennuie d'en parler, j'ai des idées sur tous ces sujets, mais, simplement, ça ressemble au questionnaire de Marcel Proust.

 



[1] C'est ce que rappelle Jacques Roubaud dans la notice que l'Encyclopædia Universalis consacre à FLL.

[2] Il s'agissait d'un volume d'entretiens menés par Jean Brette, Jean-Baptiste Grasset, Jean-Marc Lévy-Leblond, avec le concours de Dominique Roussillon pour le compte des éditions du Seuil qui, en fin de compte, renoncèrent à la publication. De brefs extraits, suivis d'un témoignage de Jacques Roubaud, constituent le numéro 85 de La Bibliothèque Oulipienne (janvier 1997). D'autres fragments furent reproduits dans le dossier édité par La revue parlée du centre Georges Pompidou à l'occasion de l'hommage rendu à FLL le 30 novembre 1983, à l'initiative de Blaise Gautier.

[3] Payot, 1962. Une bonne initiation est celle qu'il publia aux PUF, fans la collection que sais-je ? (1974 et 1981), après son Dictionnaire des échecs (en collaboration avec E. Maget, PUF, , 1967).

[4] Le troisième secteur, Les Lettres Nouvelles, Septembre-Octobre 1972.

[5] PUF, 1979 (en collaboration avec A. Bouvier et M. George.

[6] Cahiers du Sud, 1948.

[7] Jacques Roubaud an fait l'analyse enthousiaste dans Mathématique : (Chapitre 2, Bifurcation A, Seuil, 1997).

[8] Hermann, 1983.

[9] Il avait auparavant publié un curieux ouvrage d'arithmétique construit sur une analogie avec la physique atomique : Les spectres numérique (Gauthier-Villars, 1919), préfacé par Emile Borel.

[10] Il s'agit de ceux de Jean Brette, Jean-Baptiste Grasset et Jean-Marc Lévy-Leblond, qui prenaient des notes.

[11] In Le second manifeste, Oulipo, la littérature potentielle, Gallimard, 1973, p.23.

[12] In Le temps, Delpire, 1959, p.7.

[13] On en trouve une description exhaustive dans le n° 2 des Cahiers trimestriels du Collège de 'Pataphysique, sable 128 EP (décembre 2000 vulg.), p.72.

[14] Cf. mon article Oulipo et 'Pataphysique dans le Magazine littéraire N° 388 (juin 2000), p.57.

 

 

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